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Comment réalise-t’on un bilan des puissances dans un circuit électronique ?


Pouvoir calculer la puissance de son installation électronique, c’est avantageux. Nombre d’entre vous peuvent bénéficier de cette information et cela peut être utile à tous. En effet, nous vivons en permanence au contact d’installations électriques, et les comprendre est essentiel. Aujourd’hui, penchons-nous sur le bilan des puissances dans un circuit électronique. Comment se réalise-t ‘il et quels en sont les enjeux ? On y va, c’est parti !

Qu’est-ce qu’un bilan de puissance ?

La notion même de bilan de puissance d’une installation peut prêter à confusion. De quoi parle-t ‘on ici ? Il s’agit de faire le bilan de la totalité de la puissance émise par les appareils raccordés sur une installation.

En d’autres termes, le bilan de puissance, c’est la prise en compte de l’ensemble des appareils raccordés ou dépendant d’une installation électrique, de leur consommation, de leur impact sur le réseau et de leurs besoins. En l’établissant, non seulement on calcule la puissance nécessaire de l’installation pour faire tourner tous ces appareils, mais on peut également connaître et déceler les failles d’une installation. Une trop grosse consommation, ou des appareils non adaptés et parasitant le réseau peuvent en effet être sources d’avaries et de ruptures du système. On ne parle même pas des risques pour l’usager si un mauvais usage ou une puissance inadaptée est raccordée ! Etablir un bilan de puissance, c’est donc établir un bilan de sa propre consommation et chiffrer noir sur blanc ses besoins personnels ou professionnels. On comprend à quel point il est crucial. Mais, comment établir ce bilan et comment cela se passe ? C’est la prochaine étape !

Le calcul du bilan de puissance

Comme on l’a vu précédemment, le bilan de puissance est une étape indispensable pour cerner et connaître notre installation électrique. Mais comment le réaliser ? Plusieurs coefficients et données sont à prendre en compte :

  • Tout d’abord, le coefficient de simultanéité, ou Ks. Ce coefficient détermine les conditions d’utilisations de l’installation et s’applique à l’ensemble des récepteurs du circuits. Un bon exemple de ce qu’est un récepteur, c’est la prise de courant !
  • Deuxièmement, le coefficient d’utilisation ou Ku. Ce coefficient-ci sert à déterminer le taux d’utilisation d’un récepteur et la durée des utilisations. On peut donc voir si un récepteur est surutilisé et présente donc des risques pour nos usagers ou l’installation.

Ces deux données obtenues, on les croise et on obtient l’ensemble des taux d’utilisation d’une prise, la puissance qu’elle nécessite, ou l’éventuelle incohérence des appareils qui sont raccordés sur elle. Une fois ces deux données croisées, on peut donc connaître la puissance et l’intensité totale d’une installation électrique et avoir une utilisation raisonnée et raisonnable de celle-ci.

En fonction du résultat obtenu, on peut par ailleurs faire un bilan de sa consommation, réduire celle-ci, envisager des travaux ou tout simplement en tirer parti pour savoir où on est et savoir ce qu’il est encore possible de faire.

Par ailleurs, cela peut également être une occasion de repenser à son utilisation des locaux et savoir si ils sont adaptés ou non à notre activité et si il faut envisager de les quitter. Des locaux ne fournissant pas la bonne capacité électrique peut en effet être préjudiciable à votre activité, mais c’est également un risque de perte de rendement, et même de danger en cas de surutilisation ou de mauvais usage. Comme vous avez vu, ce calcul de puissance est bien utile, et nous espérons qu’il le sera pour vous ! A bientôt pour de nouvelles aventures dans le domaine fascinant de l’électrique.